ENSEIGNEMENTS DE PSYCHANALYSE
E.P.C.I. : Ecole de Propédeutique à la connaissance de l’inconscient
41ème JOURNÉE D’ÉTUDES
Samedi 4 Octobre 2025 - 9h/17h - sous-sol Eglise St Eloi, face au 75 rue de Reuilly 75012 PARIS
Tarif individuel 90€, adhérent 70€, étudiant 50€
Par chèque à notre adresse ou par virement :
IBAN : FR 41 2004 1000 0122 2009 2Z02 096
Psychanalyse et guérison
- G. BONNET : Symptômes et conversion
- P-L. ASSOUN : L’angoisse de guérir : le sujet de l’à qui perd gagne
- P.BERCHERIE : Deux paradigmes de la santé, de la guérison et de la cure
- B. ABDESSADOK : « la guérison infinie »
- M. BALMARY : « Il t’a guéri ? - non, il m’a sauvé »
Argument : La psychanalyse se distingue de la médecine et de toute autre pratique de soin où le clinicien s’appuie sur un savoir préalable solide, reconnu, et centre son attention sur le symptôme : il le scrute dans tous ses détails et ses manifestations avant d’engager un traitement quel qu’il soit, et il met tout en œuvre pour obtenir sa guérison.
L’analyste adopte une attitude inverse : une fois le contact établi, il oublie ce qu’il a appris, il accorde son écoute à tout ce qui lui est dit et répond la plupart du temps par un silence poli et intéressé. Cette attitude a été tellement brocardée que plus personne ne l'ignore aujourd'hui. Est-ce à dire pour autant que l’analyste se désintéresse de la guérison ?
Telle est la question qui sera au cœur de notre réflexion au cours de cette journée car elle est particulièrement insistante dans un monde soumis aux exigences du rendement, de l’efficacité et de la preuve tangible. Qu’en disent les psychanalystes aujourd’hui ? A quoi correspond cette attitude apparemment distante et détachée ? Sur quelle conviction est-elle fondée et pourquoi est-elle maintenue en priorité malgré les progrès accomplis par les sciences médicales et neurologiques ?
SEMINAIRES de PSYCHANALYSE 2024-25
Cotisation annuelle OBLIGATOIRE pour l’inscription : 100€ (adhésion), + 270 € pour chaque séminaire (9 séances)
Par chèque à notre adresse ou par virement :
IBAN : FR 41 2004 1000 0122 2009 2Z02 096
Séminaire 1 : L'hérédité psychique - Gérard BONNET (1ers lundis du mois 14/15h30)
Freud a critiqué la théorie de l’hérédité physiologique prônée par les psychiatres de son époque pour expliquer les principaux troubles psychiques. Mais la psychanalyse l’a conduit à mettre en évidence une autre forme d’hérédité, de type psychique, fondée cette fois sur le vécu des ascendants. On verra pourquoi et comment.
Les 6 Octobre, 3 Novembre, 1er Décembre 2025, 5 Janvier, 2 Février, 9 Mars, 13 Avril, 4 Mai, 1 Juin 2026.1 rue Pierre Bourdan 75012 Paris ; Mail : bonnet.epci@wanadoo.fr ; Tél : 06 31 73 63 26
InscriptionSéminaire 2 : Le corps pour la psychanalyse - Benjamin ABDESSADOK (2èmejeudis du mois 10/12h)
Ce séminaire abordera la façon dont la psychanalyse aborde la question du corps, en partant du réel de ce corps comme tel pour rejoindre la question de son image inconsciente et des symptômes qui en résultent. Il sera question en particulier de la psychosomatique et de ce qu’elle représente aujourd’hui.
Les 9 Octobre, 13 Novembre, 11 Décembre 2025, 8 Janvier, 12 Février, 12 Mars, 9 Avril, 21 Mai, 11 Juin 2026.Par zoom-Mail : abdessadok_benjamin@yahoo.fr
InscriptionSéminaire 3 : Notions essentielles de la Psychanalyse - M.F. PATTI et P. LACROIX (2ème mardis du mois 10/12h)
Ce séminaire portera sur les concepts fondamentaux de la théorie freudienne, indispensables pour se repérer dans l'œuvre de Freud et son évolution. « Il n'y a pas un Freud mais des Freud ». Le travail s’effectuera à partir des textes fondateurs qui seront choisis en début de séminaire par les participants, selon leur intérêt. Après une lecture préalable, chacun participera à la discussion.
Les 14 Octobre, 18 Novembre, 9 Décembre 2025, 13 janvier, 10 février, 10 Mars, 7 Avril, 12 Mai, 19 Juin 2026.34, rue de Picpus, 75012-Paris ; Mail : mf.patti@ free.fr
InscriptionSéminaire 4 : Le symptôme et le pouvoir : clinique de la domination inconsciente - Paul-Laurent ASSOUN
(Un lundi par mois de 19h à 20h30)
Ce séminaire envisagera le symptôme du sujet dans son rapport au pouvoir. Question majeure qui engage la position de la psychanalyse, soit le désir comme « insurrection symbolique ». Le symptôme a donc une fonction de vérité, le sujet objectant, à son insu, à la « vie administrée » par la« jouissance de l’Autre » et à l’emprise familiale, y engageant son être. D’où une vaste clinique de la « domination » et de ses effets inconscients.
Cet enseignement s’appuiera notamment sur l’ouvrage de P.-L. Assoun, Psychanalyse de l’administration. Le« symptôme kafkaïen » ,puf, 2025.
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