Programme
9h – «Les risques de passage à l’acte chez le paranoïaque».
G. BONNET, Psychanalyste (APF). Directeur de l’EPCI.
9h30 « Que sais-je sur la paranoïa »
S. de Mijolla, Psychanalyste, Prof émérite
10h30 – «Le délire de persécustion chez l’homme et la femme . Clinique
comparée».
Le terme paranoïa a envahi les commentaires suscités pendant des mois par la guerre en Ukraine. Il fait partie des qualificatifs psychopathologiques passés dans le langage courant pour désigner certains comportements agressifs. Mais avait-il alors vraiment sa raison d’être ? Que veut-on dire exactement par là ? Et surtout, en quoi peut-il éclairer les situations de ce type et faciliter la réflexion ?
Ces questions méritent que nous les prenions au sérieux en tant qu’analystes, car elles nous obligent à réinterroger sérieusement une entité clinique qui fait partie de notre vocabulaire classique et qu’il faut constamment clarifier. Il a en effet une longue histoire qu’il est nécessaire rappeler si l’on veut contribuer au débat actuel. On y apprend en particulier qu’il existe une différence essentielle entre la tendance paranoïaque présente en tout sujet humain, et la folie au sens propre du terme, et une différence encore plus marquée entre la folie exaltée, passionnelle, et la folie destructrice, sans limites, surtout quand elle se heurte à un obstacle considéré comme invincible. C’est celle qui semble dominer la scène aujourd’hui et dont Freud et Lacan en particulier ont analysé la logique pour qu’on puisse y réfléchir en connaissance de cause.
Cette journée s’adresse aux praticiens et aux personnes qui souhaitent faire le point sur cette notion centrale pour la psychanalyse et sur les risques qu’elle représente. On se gardera de toute technicité inutile et on donnera la priorité à l’échange et à la discussion.
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